esquine

I.

⇒ESQUINE¹, subst. fém.

ÉQUIT., vx. Reins du cheval. Un cheval fort, faible d'esquine (Ac. 1835, 1878).

Prononc. et Orth. :[]. Ds Ac. 1762-1878. Var. squine ds QUILLET 1965. Étymol. et Hist. 1678 (G. GUILLET, Les Arts de l'homme d'épée, p. 107). Prob. empr. comme terme d'équit. à l'ital. schiena « échine » (cf. ital. giocare di schiena « ruer » en parlant du cheval, 1516, l'Arioste ds TOMM.-BELL.), du longobard skëna « étroit morceau de bois », correspondant au frq. skina (d'où échine¹).

II.

⇒ESQUINE², subst. fém.

BOT., vx. Plante de la famille des Liliacées, dont la racine est utilisée comme sudorifique (d'apr. BAILLON t. 2 1886, p. 9). Racine d'esquine. C'est dommage que ta mère ne soit pas ici! elle baigneroit ton front dans l'eau d'esquine (CHATEAUBR., Natchez, 1826, p. 271).

Rem. LITTRÉ atteste esquine (dans Montesquieu) sous squine.

Prononc. et Orth. :[]. Ds Ac. 1798-1878 qui renvoie à squine comme le font LITTRÉ, DG et GUÉRIN 1892. Étymol. et Hist. 1574 (PIBRAC, Plaisirs de la vie rustique ds HUG. : breuvage faict de gaiac ou d'esquine). Prob. altération mal expliquée de China « Chine », primitivement prononcé avec k- initial, cette plante étant originaire de Chine (FEW t. 20, pp. 101-102). Fréq. abs. littér. :2.

1. esquine [ɛskin] n. f.

ÉTYM. 1678; provençal esquino « échine ». → Échine.

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♦ (Hippol.). Vx. Échine, dos (du cheval).

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2. esquine [ɛskin] n. f.

ÉTYM. V. 1560, Paré; squine, 1660; de China, prononcé [kina], « Chine ».

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♦ Squine (plante). || Eau d'esquine.

Encyclopédie Universelle. 2012.